L’histoire de la marque
Ynsens est née d’un moment simple, presque silencieux, au cœur d’un souk d’Oman.
Je me souviens de cette chaleur, des voix en arrière-plan, et de cette odeur si particulière qui flottait dans l’air.
Sur de nombreux étals, on trouvait ces pierres pâles, brutes, posées en petits tas : c’était de l’encens. Je l’ai approché, j’ai respiré, et j’ai senti bien plus qu’un parfum : une paix, un ancrage, quelque chose de doux et puissant à la fois.
Ce souvenir ne m’a jamais quittée. Il m’a suivie comme un fil invisible, jusqu’au jour où j’ai ressenti le besoin de créer quelque chose qui me ressemble, profondément.
Pas une marque, mais un soin.
Un soin qui parle à la peau, bien sûr, mais aussi au rythme de nos vies, à nos émotions, à cette envie de ralentir, de prendre le temps, de revenir à l’essentiel.
J’ai choisi le toner parce qu’il représente le début. Le premier geste. Celui que l’on oublie parfois, mais qui prépare tout.
Avec Ynsens, j’ai voulu en faire un moment à part : une brume douce, formulée avec des plantes bienveillantes, de l’oliban, du jasmin…
Un rituel simple, pour accompagner la peau dans ses premiers besoins de prévention, sans l’agresser.
Et surtout, pour accompagner chaque femme dans ce moment discret mais précieux : celui où l’on choisit de se remettre au centre.
L’oliban est ainsi devenu l’âme du projet.
Ce n’est pas un ingrédient comme les autres. C’est une résine aromatique, extraite du tronc de l’arbre Boswellia, qui pousse dans les régions arides d’Oman, de Somalie ou d’Éthiopie. Lorsqu’on incise doucement son écorce, l’arbre libère une sève laiteuse, qui se solidifie lentement en petites larmes translucides : c’est l’encens.
La récolte suit un rituel ancestral appelé "tappage", où l’homme travaille avec l’arbre dans le
respect de son rythme. Cette tradition se perpétue depuis des siècles dans la région du Dhofar, au sud d’Oman.
C’est là que j’ai choisi mon oliban.
Parce qu’il est considéré comme l’un des plus purs et des plus précieux au monde.
Sa résine claire est riche en huiles essentielles naturelles. Son parfum est subtil : un mélange boisé, légèrement citronné, enveloppant sans être envahissant.
Mais l’oliban ne se limite pas à un parfum.
Il fait partie intégrante des cultures du Moyen-Orient, où on le brûle pour purifier l’air, mais aussi où on le consomme en infusion, pour ses vertus digestives, apaisantes et revitalisantes.
C’est une plante du soin, dans le sens le plus profond et le plus ancien du terme.
Ce que j’ai cherché à transmettre à travers Ynsens, c’est cela :
un soin qui nourrit la peau, mais aussi le souffle.
Un moment suspendu. Un geste lent. Une brume pleine de sens.